Pour montrer le rôle primordial du café dans le développement socio-économique de l’Afrique, les chefs d’État de 11 pays producteurs de café africains, à savoir l’Angola, le Cameroun, l’Afrique centrale, le Congo (RDC), la Côte d’Ivoire, Dahomey (Bénin), le Gabon, le Kenya, Madagascar, l’Ouganda , Tanganyika (Tanzanie), s’est réuni le 7 décembre 1960 à Antananarivo, Madagascar, et a décidé de créer l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC).
Dans un court laps de temps après sa création, tous les pays producteurs de café africains, conscients de l’importance des actions unies contre les défis auxquels est confrontée l’industrie africaine du café, y compris la transformation et la commercialisation, deviennent membres de l’OIAC.
Aujourd’hui, l’OIAC est une organisation intergouvernementale composée des 25 pays producteurs de café africains : Angola, Bénin, Burundi, Cameroun, Congo, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.